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La vie de Muzo commença sous les meilleurs auspices.
Issu d’un milieu très aisé, il connut une jeunesse dorée,
fréquenta les collèges les plus huppés, et à l’âge de seize ans
avait déjà fait plusieurs fois le tour du monde, suivant
ses parents de palace en palace pendant les vacances.
Après un bac obtenu sans effort avec la mention
« Très bien », il chercha quelque chose d’utile à faire de sa vie.
Il hésita un temps entre l’aide humanitaire ou la peinture.
Cette dernière idée lui était venue en regardant les toiles de maîtres
que son père collectionnait et qui ornaient les murs de la demeure
familiale, parmi lesquelles se trouvaient, des Dubuffet, des Giacometti
et quelques tableaux de la Renaissance italienne. C’est ainsi qu’il entra
aux Beaux-Arts de Paris, où ses professeurs, impressionnés par sa
maturité lui conseillèrent de se présenter au Prix de Rome
dès le premier trimestre. Le travail qu’il montra à cette occasion
provoqua l’admiration, et, enthousiaste, le collectionneur François Pinault,
acheta toute sa production. Du coup, la cote de Muzo grimpa de façon
vertigineuse et le Centre Pompidou lui proposa la grande exposition
du cinquième étage. On connaît la suite…
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